Les modalités pédagogiques sont aujourd’hui encore largement dominées par le présentiel. Cependant le web 2.0 et les nouveaux outils de la mobilité (tablettes, smartphones,…) ouvrent des pistes radicalement nouvelles pour concevoir des situations d’apprentissage inédites.
1- Anticiper les impacts de la formation en situation de travail
Le développement des interfaces homme-machine permettant d’accéder de façon immédiate aux données (tablettes, puces RFID, réalité augmentée,…) va permettre d’utiliser le savoir au plus près de l’action. Les professionnels de la formation vont devoir s’interroger sur les opportunités de développement de nouvelles formes d’apprentissage en situation de travail. A côté de la formation proprement dite, il faudra s’assurer de la pertinence de l’emploi des outils techniques au regard des apprentissages attendus, et plus généralement de la cohérence entre les objectifs d’apprentissage, les méthodes pédagogiques et les nouvelles technologies de la formation.
2- S’approprier les nouveaux usages du « social Learning »
La prise en compte de l’importance croissante des interactions sociales dans l’acte d’apprendre conduit aujourd’hui à concevoir des modes de formation hybrides, qui imbriquent davantage les temps d’apprentissage et de travail au sein d’organisations apprenantes. Tutorat, mentorat, échanges de pratiques et processus de formation avec les pairs vont jouer un rôle central, que ce soit pour s’entraîner in situ sous le regard d’un tiers ou renforcer une démarche réflexive sur son travail.
3- Réussir le passage à la formation 2.0
L’utilisation de la technologie en formation est de plus en plus présente pour assurer un dynamisme pédagogique, mais aussi pour garantir la cohérence du dispositif.
Un des enjeux de l’ingénierie de formation 2.0 consistera à concevoir des parcours de formation multi-modaux articulant de façon pertinente :